Simoneda 2: Wondeur Brass présente le répertoire de son disque aux couleurs slaves et encore plus rebelles, «Simoneda, reine des esclaves». Avec cet album, lancé le 1er décembre 1987, Wondeur Brass ne garde plus des brass que le nom. En effet, avec le temps, le solide quatuor a délaissé la fanfare pour entrer de plein pied dans la musique actuelle. Les quatre musiciennes qui constituent maintenant le groupe ont une approche plus énergique, plus rock.
Les dissonances, la tension entre l’automatisme des sons programmés sur synthétiseur et l’improvisation, les rythmes déphasés et le discours surréaliste font la marque particulière de cette formation qui tourne régulièrement en Europe, au Québec et dans le reste du Canada.
Diane Labrosse, (clavier, voix), Danielle Roger (batterie, voix), Marie Trudeau, (guitare, basse) et Joane Hétu (saxophone, clavier) forment un groupe de filles musiciennes, connues sous le nom de Wondeur Brass.
Ce groupe de musiciennes existe depuis 1980. Un peu partout en ville, en province et même en Europe, elles éjectent une musique différente,audacieuse. La musique des Wondeur Brass se décrit comme alternative.
Compositrices, instrumentistes arrangeuses et chanteuses, elles ont un style de musique unique, arrogant et parfois dérangeant comme la liberté d’expression peut l’être.
On a pu les entendre récemment au Festival international des musiques innovatrices. C’est grace à Production Super-Mémé, (fondée par Diane Labrosse et incluant les Wonder Brass), que s’est concrétisé ce festival international. Ces «super mémés» tenaient à faire entendre le potentiel créatif des filles musiciennes d’ici et d’ailleurs engagées dans les voix du non commercial qui ont des choses à chanter, à vivre. Leur message a été bien entendu. Maintenant les Wondeur Brass s’apprêtent à partir en tournée européenne pour faire la production de leur dernier disque, Simoneda. En juillet, elles participeront à la clôture du Frawen Rock Festival à Berlin.