Le cabaret qui ruisselle
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Mercredi 24 février 202119h30
Présenté par Productions SuperMusique (PSM), Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ).
- Webdiffusion
- En direct
- Accès libre
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Mercredi 3 mars – dimanche 15 août 2021
Présenté par Productions SuperMusique (PSM), Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ).
- Webdiffusion
- Contribution volontaire
Déjà 40 ans que l’Ensemble SuperMusique sinue aux confluents de la musique actuelle, de l’improvisation et de l’expérimentation sonore. Pour souligner cet anniversaire, ses musicien·ne·s vous offrent une cascade de performances inusitées, à la fois emblématiques du courant de musique actuelle et à contre-courant de la forme concertante. Ce cabaret ruisselle donc d’une énergie folle et d’une dose d’inattendu avec comme dénominateur commun la passion de la création à la lisière des styles musicaux. Sans conteste un vaccin à la morosité des longs mois d’hiver!
Dans le cadre du festival Montréal/Nouvelles musiques
Coproduction MNM / Productions SuperMusique
La source
En 1980, un jaillissement d’audaces et de libertés musicales donne naissance à un courant qui formera un important réseau de musiques nouvelles. De ruisseaux en rivières, cette source se transforme en un prodigieux entrelacement d’inventions sonores et d’idées bruitistes. Sous l’impulsion de trois Super-Mémés (nom antérieur de SuperMusique), une réelle structure quant à la production de concerts et l’organisation de tournées prend forme. Entre 1980 et 1986, cette organisation tourne autour des groupes Wondeur Brass, Justine et Les Poules. Or, d’année en année cet organisme s’ouvre à d’autres artistes et SuperMusique devient un pilier de la création, de la production et de la diffusion de la musique actuelle et improvisée.
Participants
- Michel F Côté, maître de cérémonie
- Danielle Palardy Roger, percussions, voix
- Lori Freedman / Scott Thomson Duo (Lori Freedman, clarinette; Scott Thomson, trombone)
- House of Gold (Eugénie Jobin Tremblay, métallophone, voix; Frédérique Roy, voix; Katelyn Clark, synthétiseur; Isaiah Ceccarelli, percussions)
- Gabriel Dharmoo, voix
- Nous perçons les oreilles (Jean Derome, objets; Joane Hétu, voix, objets)
- Kathy Kennedy / Vergil Sharkya’ (Kathy Kennedy, voix, électronique; Vergil Sharkya’, synthétiseurs)
- Pierre-Yves Martel, pedal steel guitar
- Jennifer Thiessen / Ida Toninato (Jennifer Thiessen, viole d’amour, voix; Ida Toninato, saxophone baryton, voix)
- Girard-Charest / Gironnay (Émilie Girard-Charest, violoncelle; Kevin Gironnay, guitare électrique préparée)
- Provisional Mailorder (Anne-Françoise Jacques, objets amplifiés en rotation; Craig Pedersen, trompette amplifiée)
- Palacio-Quintin + Lauzier (Cléo Palacio-Quintin, flûte basse; Philippe Lauzier, clarinette basse)
- Tamayugé (Tamara Filyavich, électronique; Maya Kuroki, voix, électronique)
- Eguiluz Trio (Stéphane Diamantakiou, contrebasse, voix; Géraldine Eguiluz, trompette, voix; Jean René, alto, voix)
- Chorale Joker (Isaiah Ceccarelli; Jean Derome; Gabriel Dharmoo; Géraldine Eguiluz; Kathy Kennedy; Maya Kuroki; Cléo Palacio-Quintin; Danielle Palardy Roger; Vergil Sharkya’; Ida Toninato; Joane Hétu, cheffe)
Programme
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Prestation extraite de «Voyage en aphasie mineure», série de pièces solo commandée par Traquen’art et présentée en 1998 dans le cadre du festival Musique actuelle.
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«Un divertissement remarquablement sérieux» selon la critique de leur album «Plumb» par Philip Clark dans The Wire, juillet 2008.
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Isaiah Ceccarelli, Katelyn Clark, Eugénie Jobin Tremblay, Frédérique Roy / Isaiah Ceccarelli, Terre noire (2021) (création)Une «chanson de chambre» écrite sur un texte original d’Isaiah Ceccarelli. La musique puise dans ses influences principales: la musique improvisée, la musique ancienne, la musique folklorique et le jazz.
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Une improvisation vocale avec maquillage.
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Une vie entière à couiner, gratter, rugir, bramer, hurler, susurrer…
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Une brève visite sur un talk-show extraterrestre surréaliste, plein de néons scintillants et de bruits crépus et bizarres.
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pedal steel guitarUne nouvelle œuvre pour pedal steel à mi-chemin entre la composition et l’improvisation.
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Elles entrelacent les sons de leur instrument pour créer un monde unique et envoûtant.
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Une improvisation aussi sensible que tendue, avec les cordes d’un violoncelle et d’une guitare électrique préparée.
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Air et objets en rotation, amplifiés à différentes vitesses.
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Le son devient une matière organique vivante qui lentement façonnée permet d’en découvrir les infimes variations acoustiques. L’auditeur est invité à «se perdre» dans ce riche espace sonore qui révèle une toute nouvelle perception du temps.
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La voix fantasmagorique de Maya fusionne avec les fantômes électroniques sortant des machines cauchemardesques de Tamara et nous invite à un étrange rituel.
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Le trio interprète une pièce de son album «Ontologies» (MKR 103), inspirée d’une représentation sur dessin des huit trigrammes du Yi King.
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Quand il n’y a plus de mots, plus de sons, que des murmures et des exclamations, il reste toujours les yeux sourires.