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    • Mercredi 6 juin 2007
      20h30
    • Jeudi 7 juin 2007
      20h30
    • Vendredi 8 juin 2007
      20h30
    • Samedi 9 juin 2007
      20h30
    Local 701 – 5455, de Gaspé
    5455, avenue de Gaspé – H2T 3B3
    métro Laurier
    • En salle

Installation / performance de Diane Labrosse

Compositrice et virtuose de l’échantillonneur, exploratrice des listes éphémères et étalagiste surdouée des états d’âmes audio, Diane Labrosse aime les thématiques de collections sur lesquelles elle allonge son plaisir des variations: après Petit traité de Sagesse pratique et Petit bestiaire, dans lesquels il était question de proverbes et d’animaux, la voici qui se penche maintenant sur le dernier souffle d’un outillage devenu inutile, afin de joliment nous faire entendre son râle final.

En anthropologue dilettante, à la recherche d’anciennes traces sonores, celles laissées par des Espèces en voie de disparition, Diane Labrosse s’attardera sur ces appareils menacés d’extinction: percolateur, dactylo, téléphone à cadran rotatif, réveille-matin à ressort, répondeur à cassette, téléviseur noir et blanc, etc.

Comme elle le dit elle-même: «Dans cette installation/performance, il ne s’agit pas de développer un propos nostalgique mais plutôt d’utiliser les objets comme générateurs sonores. Ceux-ci seront manipulés, mécanisés, amplifiés, spatialisés, contextualisés, utilisés comme instruments de musique, rassemblés en famille ou présentés en solo.»

Le tout se déroulera dans deux espaces: un espace galerie et un espace performance. Chaque soir le public pourra circuler à son gré dans l’espace galerie où les objets mécanisés et/ou interactifs seront présentés à la manière d’une installation. Il sera ensuite amené vers l’espace performance dans lequel il entreprendra un parcours formé de huit stations/performances, toutes prises en charge par l’équipe «quatre étoiles» rassemblée autour de Labrosse:

aux objets et instruments — Michel F Côté, Diane Labrosse, Pierre Tanguay, Martin Tétreault
aux allées et venues — Élodie Lombardo, Séverine Lombardo
aux illusions et éclairages — Marc-Alexandre Brûlé
aux images vidéos — Sébastien Cliche

Pour vous rincer l’oeil et satisfaire votre curiosité amusée, en appéritif, sachez que Pierre Tanguay sera confronté à la polyrythmie d’une cinquantaine de réveille-matin et d’horloges alors que Martin Tétreault en débattra avec une douzaine de tourne-disques. Pour le reste, soyez sans crainte: disparaître a du bon. Ce bazar audio printanier ne pourra accueillir qu’un auditoire restreint, Diane Labrosse vous suggère donc de vous munir d’un billet à l’avance! À bon entendeur…

Productions SuperMusique et Diane Labrosse tiennent à remercier le CALQ, le CAC, le Conseil des arts de Montréal et la Fondation SOCAN.

Conception sonore: Diane Labrosse
Direction de production: Catherine Lalonde
Direction technique: Colin Gagné
Conception des éclairages et des illusions: Marc-Alexandre Brûlé

Participant·es

En images

  • Affiche originale
  • Pages 6 et 7 du programme
  • Pages 4 et 5 du programme
  • Pages 2 et 3 du programme
  • Pages 1 et 8 du programme
  • Carte postale, recto [15 × 10 cm]
  • Carte postale, verso [15 × 10 cm]

La presse en parle

Quoi faire à Montréal en juin 2007

ServicesMontréal.com, 1 juin 2007

6, 7, 8 et 9 juin 2007: La musicienne Diane Labrosse, qui en anthropologue dilettante, est allée à la recherche d’anciennes traces sonores, celles laissées par des Espèces en voie de disparition, pour s’attarder sur ces appareils menacés d’extinction: percolateur, dactylo, imprimante à ruban, téléphone à cadran rotatif, réveille-matin à ressort, répondeur à cassette, téléviseur noir et blanc… et proposer un bazar audio printanier, sous forme d’installation-performance, au 5455, de Gaspé, espace 701, à Montréal.

Huit

Lyne Crevier, Ici Montréal, no 51, 31 mai 2007

Symphonie pour réveille-matin et vieilles dactylos

Carole le Hirez, Le Plateau, 29 mai 2007

Percolateur, dactylo, imprimante à ruban, téléphone à cadran rotatif, réveille-matin à ressort, répondeur à cassette… La musicienne Diane Labrosse est partie à la recherche d’anciennes traces sonores laissées par ces appareils menacés d’extinction. Résultat: Espèces en voie de disparition, un bazar audio printanier présenté du 6 au 9 juin à l’Espace 701.

Compositrice et virtuose de l’échantillonneur, Diane Labrosse se passionne pour les thématiques de collections: après Petit traité de Sagesse pratique et Petit bestiaire, dans lesquels il était question de proverbes et d’animaux, la voici qui se penche sur le dernier souffle d’objets devenus inutiles, mais dont les sonorités demeurent bien ancrés dans nos oreilles.

L’idée de travailler sur les sonorités de cet outillage en voie de désuétude lui est venue en voyant l’étonnement d’une petite fille qui découvrait pour la première fois un disque vinyle, autant dire un dinosaure pour cette enfant issue de la génération CD. Elle a eu alors envie de partir, telle une archéologue, sur les traces de ces sonorités perdues.

«J’aime travailler avec les sons inusités, le bruit, et les transformer en musique», indique cette collectionneuse atypique qui se retrouve régulièrement depuis quinze ans sur les scènes de musique actuelle tant au Canada qu’en Europe, où elle a participé à plusieurs festivals d’envergure.

Le cri du percolateur

Vingt percolateurs, 45 horloges… L’outillage de notre quotidien d’une autre époque ressorti de l’oubli par Diane Labrosse et son équipe de tripoteurs de sons ressemble à un inventaire à la Prévert.

«J’ai voulu approcher ces objets, car ils émettent des sonorités appelées à disparaître. Je trouvais intéressant de les réveiller en les amplifiant et les transformant par l’électronique», déclare la musicienne qui aime confronter harmonie et dissonance dans ses compositions. Cet attrait pour les sons non conventionnels l’a amenée à l’échantillonneur numérique avec lequel elle travaille dans une optique bruitiste.

Dans Espèces en voie de disparition, elle propose au public de circuler dans une galerie- parcours, où les objets sont présentés à la manière d’une installation. Après la découverte des objets inanimés, le spectateur est invité à se déplacer d’une table à l’autre pour découvrir huit installations, soit 16 tableaux, où ces mêmes objets sont mis en scène, branchés à des micro-contacts et amplifiés.

Parcours sonore

Lors de ce parcours acoustique, Diane Labrosse utilise le cadran rotatif et la sonnerie typique des anciens téléphones analogiques de façon naturelle afin d’en tirer des effets poétiques. Michel F Côté, spécialiste des objets et des instruments, s’attaque à toutes sortes de bidules hétéroclites pour en faire jaillir des sons inattendus. Pierre Tanguay est confronté à la polyrythmie d’une cinquantaine de réveille-matin et d’horloges alors que Martin Tétreault en débat avec une douzaine de tourne-disques.

Élodie et Séverine Lombardo manipulent téléphones et vieilles dactylos. Marc-Alexandre Brûlé, maître illusionniste, entretiendra le mystère, tandis que Sébastien Cliché réalisera des superpositions d’images vidéo.

Cette vaste installation s’étalera sur plus de 15 000 pieds carrés dans un édifice industriel consacré à la confection de vêtements. «L’aspect visuel est donc très important: il faut habiter cet immense espace», indique la compositrice. Il n’y en aura donc pas seulement pour les oreilles, mais également de quoi occuper les yeux.

Membre fondatrice des ensembles Justine et Wondeur Brass, Diane Labrosse poursuit plusieurs projets dont le trio Les Poules, le duo Parasites, le quintette Petit Bestiaire de même que l’O.V.N.I. (L’orchestre des Valeureux Nouveaux Improvisateurs), qu’elle dirige tous les étés au Camp Musical du Saguenay-Lac-St-Jean. Elle revient tout juste de Vancouver où elle présentait une installation/parcours sur la vie et l’œuvre de l’écrivaine canadienne Élisabeth Smart.

«J’aime travailler avec les sons inusités, le bruit, et les transformer en musique», indique cette collectionneuse atypique qui se retrouve régulièrement depuis quinze ans sur les scènes de musique actuelle tant au Canada qu’en Europe, où elle a participé à plusieurs festivals d’envergure.

Espèces en voie de disparition: une installation/performance de Diane Labrosse

infoculture.ca, 16 mai 2007

Après avoir présenté en janvier dernier Treize lunes, spectacle de danse/musique improvisée au Monument National, en coproduction avec DanseCité, Productions SuperMusique clôture sa saison 2006-2007 avec Espèces en voie de disparition, une installation/performance de la musicienne Diane Labrosse, tout juste revenue de Vancouver où elle présentait l’installation/parcours Each… and Every Inch, une production multimédia sur la vie et l’œuvre de l’écrivaine canadienne Élisabeth Smart, présentée à Montréal en octobre 2002.

Compositrice et virtuose de l’échantillonneur, exploratrice des listes éphémères et étalagiste surdouée des états d’âmes audio, Diane Labrosse aime les thématiques de collections sur lesquelles elle allonge son plaisir des variations: après Petit traité de Sagesse pratique et Petit bestiaire, dans lesquels il était question de proverbes et d’animaux, la voici qui se penche maintenant sur le dernier souffle d’un outillage devenu inutile, afin de joliment nous faire entendre son râle final.

En anthropologue dilettante, à la recherche d’anciennes traces sonores, celles laissées par des Espèces en voie de disparition, Diane Labrosse s’attardera sur ces appareils menacés d’extinction: percolateur, dactylo, imprimante à ruban, téléphone à cadran rotatif, réveille-matin à ressort, répondeur à cassette, téléviseur noir et blanc, etc.

Comme elle le dit elle-même: «Dans cette installation/performance, il ne s’agit pas de développer un propos nostalgique mais plutôt d’utiliser les objets comme générateurs sonores. Ceux-ci seront manipulés, mécanisés, amplifiés, spatialisés, contextualisés, utilisés comme instruments de musique, rassemblés en famille ou présentés en solo.»

Le tout se déroulera dans deux espaces: un espace galerie et un espace performance. Chaque soir le public pourra circuler à son gré dans l’espace galerie où les objets mécanisés et/ou interactifs seront présentés à la manière d’une installation. Il sera ensuite amené vers l’espace performance dans lequel il entreprendra un parcours formé de huit stations/performances, toutes prises en charge par l’équipe «quatre étoiles» rassemblée par Diane Labrosse: Michel F Côté, Diane Labrosse (elle-même), Pierre Tanguay, Martin Tétreault, aux objets et instruments; Élodie Lombardo, Séverine Lombardo, aux allées et venues; Marc-Alexandre Brûlé, aux illusions et aux éclairages; et Sébastien Cliché aux images vidéo.

Pour vous rincer l’œil et satisfaire votre curiosité amusée, en appéritif, sachez que Pierre Tanguay sera confronté à la polyrythmie d’une cinquantaine de réveille-matin et d’horloges alors que Martin Tétreault en débattra avec une douzaine de tourne-disques. Pour le reste, soyez sans crainte: disparaître a du bon.

Ce bazar audio printanier ne pourra accueillir qu’un auditoire restreint, Diane Labrosse vous suggère donc de vous munir d’un billet à l’avance! À bon entendeur…

Productions SuperMusique et Diane Labrosse tiennent à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le conseil des arts de Montréal et la Fondation SOCAN.

Diane Labrosse: conception et réalisation — aux objets et aux instruments.

Compositrice, improvisatrice et interprète, Diane Labrosse se retrouve régulièrement sur les scènes de musique actuelle, improvisée et d’avant-garde tant au Canada qu’à l’étranger où elle participe à plusieurs festivals d’envergure. Membre fondatrice des ensembles Justine et Wondeur Brass auprès de Joane Hétu et Danielle Palardy Roger, elle poursuit actuellement plusieurs projets dont le trio Les Poules (Hétu et Roger), le duo Parasites (Martin Tétreault), le quintette Petit Bestiaire (textes de Guy Marchamps) de même que l’O.V.N.I. (L’orchestre des Valeureux Nouveaux Improvisateurs), un orchestre ad hoc qu’elle dirige tous les étés au Camp Musical du Saguenay-Lac-St-Jean.

Au cours de la dernière année, elle a été très présente à Vancouver où elle a joué avec le NOW Orchestra, le groupe Talking Pictures, participé au Vancouver New Music festival ainsi qu’au festival d’improvisation Time Flies; elle y présentait tout récemment la reprise de Each… and Every Inch, une installation multimédia de la compagnie Theatre Cryptic (Ecosse) créée à Glasgow en 2002 et présentée à Montréal en octobre 2002 par les Productions SuperMusique.

Depuis quelques années elle multiplie les collaborations: en danse elle a signé la musique de Double Story de Crystal Pite et Richard Siegal, R.A.F.T. de Marc Boivin, Sens cible de Andrew Harwood, Blackmail de Deborah Dunn et co-signé celle de Ce qu’il en reste de Louise Bédard et Les Cousins de Harold Rhéaume. Elle a travaillé auprès du metteur en scène Robert Lepage pour les pièces La Géométrie des miracles et Zulu Time. Elle a créé des installations sonores dans des lieux inusités avec la compagnie Tura-ya-moya (Danemark).

Comme compositrice, elle a signé des pièces pour l’ensemble SuperMusique et Espaces Sonores Illimités (Montréal), pour les ensembles Array Music et The Burdocks (Toronto) de même qu’une adaptation pour le N.O.W. Orchestra (Vancouver). Elle a également écrit une pièce pour bateaux, locomotives, percussions et bouteilles d’air comprimé dans le cadre de l’événement «Les Symphonies portuaires» et une pièce pour un ensemble de neuf pianos-jouets, présentée au Festival de Jazz de Vancouver. En 2007, elle a participé à Montréal au projet L’oreille dans l’œil (commissaire Sébastien Cliche) pour lequel elle a composé une pièce à partir d’une partition graphique du photographe Gwenaël Bélanger.

Sa discographie comprend plus d’une trentaine de disques dont Dix situations précaires (Darling, Dionne, Freedman, Labrosse), Lunch in Nishinomiya (Haco, Martin Tétreault), Prairie orange (Les Poules), Parasites (Labrosse/Tétreault), Ile bizarre (Mori/Tétreault), Télépathie (a_dontigny), Petit traité de Sagesse pratique, Face cachée des choses (solo), Duo Déconstructiviste (Côté/Labrosse), de même que des collaborations sur les disques compacts de Jean Derome, Joane Hétu, Danielle Palardy Roger, Michel F Côté et Geneviève Letarte. Diane Labrosse est, depuis 1980, co-directrice artistique de Productions SuperMusique (production de concerts de musique actuelle). Son implication dans le milieu des musiques de création, et envers les artistes y œuvrant, l’ont amenée à travailler de plus en plus à la diffusion internationale de ces musiques. Elle fait également partie du collectif Ambiances Magnétiques, regroupement de musiciens / producteurs indépendants. Discographie sélective: www.actuellecd.com

Pour vous rincer l’œil et satisfaire votre curiosité amusée, en appéritif, sachez que Pierre Tanguay sera confronté à la polyrythmie d’une cinquantaine de réveille-matin et d’horloges alors que Martin Tétreault en débattra avec une douzaine de tourne-disques. Pour le reste, soyez sans crainte: disparaître a du bon.