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Press clipping

Alain Brunet, La Presse, April 12, 2012

Percussionniste, improvisatrice, compositrice, créatrice d’expérience sur le territoire des musiques actuelles, Danielle Palardy Roger poursuit une démarche fondée sur l’interaction entre langage inventé, voix et musique. Cette semaine au Conservatoire de musique de Montréal, les Productions SuperMusique présentent ses Fables de La Breuvoir. Inutile de souligner l’allusion rigolote à l’œuvre archiconnue de Jean de La Fontaine.

«La Breuvoir, résume-t-elle, est un personnage de fiction qu’incarne la comédienne Alexandrine Agostini, narratrice des fables au programme. Une deuxième voix participe [le chanteur Gabriel Dharmoo] ainsi que trois percussionnistes [Catherine Meunier, Isaiah Ceccarelli, Corinne René]. Ces derniers abordent le jeu de leurs instruments en s’inspirant aussi de ma manière de jouer, c’est-à-dire selon une approche bruitiste et texturale.»

Danielle Palardy Roger indique en outre que la compositrice montréalaise Ana Sokolović a été le déclencheur du projet; on sait que la Société de musique contemporaine du Québec jette cette année un éclairage particulier sur l’œuvre de Sokolović, d’où l’intérêt porté par notre interviewée.

«Ana est une créatrice excellente, femme prolifique et d’autant plus polyvalente. M’est alors venue l’idée de la fable Ana et le centaure, présentée en trois tableaux. J’y revisite [entre autres] de courts extraits de sa pièce Sirènes.

«La première fable au programme s’intitule Le chapeau du tricéphale, qui se veut un hommage à trois Claude essentiels au patrimoine moderne du Québec: Vivier, Jutra, Gauvreau. Gertrude the Cow, la troisième fable, se veut un hommage à Gertrude Stein, dont l’écriture a été pour moi un révélateur sonore et poétique.»

Qualifiées de fantaisistes par la principale intéressée qui signe textes, musique, direction musicale et mise en scène, ces Fables de La Breuvoir déclinées en huit tableaux comprennent aussi un hommage tout particulier à Juliette GrécoLes amours.

Autres temps, autres fontaines, autres moeurs…

Qualifiées de fantaisistes par la principale intéressée qui signe textes, musique, direction musicale et mise en scène, ces Fables de La Breuvoir déclinées en huit tableaux comprennent aussi un hommage tout particulier à Juliette GrécoLes amours.