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    • Mardi 4 avril 2017
      20h00
    Amphithéâtre – Le Gesù
    1200, rue de Bleury – H3B 3J3
    métro Place-des-Arts
    • En salle

Quartetski fête ses 10 ans

En 2007, Quartetski s’est mis en tête de revisiter les œuvres de grands compositeurs du vingtième siècle. Dix ans après le début de cette folle aventure, les cinq musiciens du quatuor vous proposent une lecture de leur adaptation de Mikrokosmos de Béla Bartók ainsi que celle de Quartetski and the Wolf, créée pour cette occasion. À ne pas manquer!

Participant·es

Programme

Images de l’événement

  • Quartetski en concert au Le Vivier [Photo: Céline Côté, Montréal (Québec), 4 avril 2017]
  • Quartetski en concert au Le Vivier [Photo: Céline Côté, Montréal (Québec), 4 avril 2017]

En images

  • Carton (verso)
  • Carton (recto)
  • Quartetski Does La Fête, Amphithéâtre – Le Gesù, Montréal (Québec), mardi 4 avril 2017

La presse en parle

Pierre-Yves Martel – Quartetski et le loup (Bartók et Prokofiev dans le collimateur)

Marc Chénard, La Scena Musicale, 1 avril 2017

Depuis son arrivée à Montréal en 2004, Pierre-Yves Martel a fait un son chemin. Armé d’une contrebasse et d’une viole de gambe, ce fils de la capitale nationale s’est pleinement intégré dans notre scène, son succès reposant sur sa polyvalence. D’une part, il s’est donné de la visibilité comme membre permanent de la formation Constantinople des frères Tabassian, groupe tous azimuts à la confluence de la musique persane et celles d’autres traditions. D’autre part, Martel s’est inséré dans le monde des musiques créatives, autant chez nous – par sa présence au sein du collectif Ambiances Magnétiques – que par ses associations avec des partenaires étrangers (v. référence discographique ci-dessous).

Autre corde à son arc, il dirige une formation au nom singulier, Quartetski, spécialisée en relectures audacieuses d’œuvres de ­compositeurs classiques. Au fil des ans, lui et ses complices se sont attaqués à des musiques de toutes les époques, commençant en 2006 par Prokofiev (le nom du groupe étant donc un clin d’œil à ce compositeur), puis suivis par Éric Satie, Henry Purcell, Tobias Hume, Igor Stravinski et, le dernier en date, Bela Bartók.

Début avril, il propose de présenter des extraits de Mikrokosmos, grand opus pour piano solo du célèbre Hongrois. Le concert reprendra les 29 miniatures figurant sur le disque le plus récent, retravaillées considérablement par l’ensemble. Mais Martel nous réserve deux surprises pour cette occasion.

«J’avais eu l’idée du concert pour marquer les dix ans de Quartetski, explique Martel, avant de faire une mise en garde: j’aurais bien pu reprendre mon premier projet, les Visions fugitives de Prokofiev, pour faire la boucle avec le Bartók, mais cela me semblait trop évident. Je me suis fixé sur une autre œuvre du compositeur russe, Pierre et le loup. Cependant, je vais utiliser le texte littéraire plutôt que la partition comme matière à créer une musique originale, démarche inédite pour mon groupe.»

Réservée pour la seconde partie de la soirée, cette pièce suivra une autre première avant l’entracte, celle-là intitulée Makrokosmos. Toujours selon Martel: «Après avoir repris Le sacre de Stravinski en 2013 à l’occasion du centenaire de sa création, je voulais me tourner vers quelque chose de moins massif, d’où mon choix des miniatures de Bartók. À celles-ci, je vais ajouter cette autre première, une pièce de plus longue durée et assez minimaliste dans ses matériaux, question d’explorer une autre avenue.»

Pour l’automne, Martel et ses acolytes reviendront à la charge avec leur projet le plus jazzistique: la musique de Duke Ellington, étirée dans tous les sens avec le concours de Martin Tétreault aux tables tournantes et vinyles assortis. On en reparlera sûr et certain.

Dernière heure: Josh Zubot, résidant désormais à Vancouver, sera remplacé par un autre violoniste, Guido del Fabro.

Armé d’une contrebasse et d’une viole de gambe, [Pierre-Yves Martel] s’est pleinement intégré dans notre scène, son succès reposant sur sa polyvalence.